Bilan 2021 et vert 2022…

Le premier de l’an, l’heure des vœux, des bilans, et des bonnes résolutions. En ménageant une bonne place aux gestes verts. Et si possible à la légèreté…

Verts vœux

La santé avant tout

Si vous êtes en bonne santé, je vous souhaite de tout faire pour la conserver, alimentation, mode de vie, stress… Si vous avez des soucis de santé, je vous souhaite que 2022 apporte la guérison ou au moins l’amélioration de vos problèmes.

Le bonheur ensuite

Je vous souhaite une année heureuse, pleine de gratitude, de petites joies quotidiennes et de pépites de vie. Prenez-les là où elles sont. Le bonheur n’évite ni les colères, ni la tristesse, ni les choses qui marchent de travers. Il se cultive, en choisissant autant que possible, de s’accrocher à ce qui va, plutôt qu’à ce qui ne va pas. Alors, beaucoup de bonheurs, petits et grands, à chacun et chacune.

La réussite enfin, ou plutôt la progression

Que 2022 vous apporte l’avancement dans vos projets, pro ou perso, quelle que soit l’étape en cours. Si vous en êtes à rêver, élaborer, que votre créativité vous aide à imaginer et projeter. Si vous en êtes à la mise en œuvre, que chaque étape aboutisse et que les difficultés s’aplanissent, en trouvant les ressources et les aides techniques, en béneficiant du soutien de vos proches et collègues, et en savourant la satisfaction de chaque pas franchi vers vos objectifs. Si vous êtes en phase d’achèvement de projets, que 2022 vous laisse le temps de vous imprégner de vos accomplissements, et de fêter vos réussites.

L’heure des bilans

Bilan 2021 rapide, en deux phases majeures pour Famy Vert Mousse: un déménagement de Paris à Rennes, et l’élaboration et le lancement de mon projet de blog. Quant aux habitudes vertes, je retiens la réduction drastique de notre consommation de protéines animales, et une diminution importante de notre production de déchets collectés.

Bilan de la période des fêtes, dont c’est la fin, avec bientôt la reprise de la période scolaire. Qui dit fêtes, dit cassure de rythme, suspension (temporaire?) des bonnes habitudes, mode de vie vacances… L’écologie a pris sa petite claque au passage, en particulier en termes d’alimentation et de consommation. Dans le même temps, nous avons tenté de limiter les dégâts.

Alimentation de fête

En quelques repas répartis sur une dizaine de jours, nous avons mangé davantage de protéines animales que pendant les trois mois précédents. Pour faire plaisir à tout le monde, nous avons sacrifié au rituel de la volaille (bio) de Noël (j’étais fière de ma cuisson), aux produits de la mer, au foie gras… Du fait que Noël se déroulait chez nous, nous avons aussi limité la consommation de protéines animales sur les menus des autres repas familiaux.

Nous avons mangé beaucoup de chocolat, soit sous forme de bons chocolats, soit dans les desserts. Sachant que le cacao est un des aliments les plus dommageables pour l’environnement, pas de quoi être fier. Figurent également dans ce palmarès la viande (surtout de boeuf) et le café… Notre corbeille de fruits s’est aussi garnie de fruits exotiques : ananas, litchis.

Notre gestion du pain frais a été catastrophique pendant cette période. Le brunch du premier de l’an a donc fait une belle part au pain perdu!

Déchets de fêtes

Notre frigo s’est rempli de bouteilles plastique pour les jus du matin… Jus que je fais maison en temps normal, jus de légumes et un peu de fruits, pour les vitamines et les minéraux. Bon, grosse flemme de le faire pour 11 ou 9 personnes, surtout que tout le monde n’approuve pas le goût du céleri-branche au petit déj’…

Dans les efforts que nous avons faits : mes serviettes en tissu et toute ma vaisselle sont sorties, et ont servi tout le temps où la famille était présente. Pas de déchets de serviettes en papier, et à 11 personnes, puis 9, ça aurait pu faire un joli tas… Et nous avons acheté la salade entière, à laver. Nous étions encore adeptes des sacs de salade toute prête il y a peu de temps : chantez avec moi « c’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi, ça veut dire beaucoup ».

J’ai renforcé mes efforts pour les emballages : beaucoup de réutilisation de papiers cadeaux des années précédentes, personnalisés par des étiquettes et des sceaux de cire (ma deuxième fille est spécialiste), des boîtes de chaussures déco-patchées et décorées, qui peuvent resservir de petit rangement.

Consommation, déco et cadeaux

Nous avions remis en service notre sapin artificiel, de douze ans d’âge. Ce serait aujourd’hui, je ne le rachèterais pas, c’est certain. Mais vu qu’il est là, autant qu’il parade. Et pour l’odeur de Noël, nous avions quand même également un vrai petit sapin… Les décorations ont entre 5 et 22 ans. J’avais racheté quelques guirlandes supplémentaires à la ressourcerie de notre commune. Quant à ma crèche de Noël, c’est un DIY qui a au moins dix ans : une cagette de clémentines arrangée et un plateau de fromage! J’avais acheté les santons dans un supermarché.

Les cadeaux étaient en partie constitués d’objets utiles ou consommables, ou de dématérialisé : des livres, des produits de beauté, des bons produits alimentaires, des boissons (bonnes bouteilles ou thés et tisanes), des soins en institut, des billets de festival. Et pour la première fois en ce qui me concerne, des jouets seconde main pour mes neveux.

Les occupations ont toutes été « simples », mais différentes d’un point de vue environnemental. D’un côté, sorties en forêt et dans les chemins creux, les illuminations de la mairie à Rennes, quelques jeux de société, des activités DIY pour étrenner les outils reçus à Noël (calligraphie, dessin), de la lecture ou du papotage avec une bonne tasse de tisane ou de thé. De l’autre, écran, beaucoup, surtout pour la flopée de cousins, entre téléphones et films en streaming…

Le moment des bonnes résolutions

Période angoissante

Contrairement à beaucoup, j’aime novembre, puis décembre, les jours qui raccourcissent, le droit de rester à la maison, car il ne fait pas beau, la perspective des fêtes familiales (quatre anniversaires chez Famy Vert Mousse en novembre – décembre!) et de fin d’année.

Et le premier de l’an est passé. Ca fait longtemps que je suis une très mauvaise convive de la Saint-Sylvestre. J’ai la gorge trop nouée. Peut-être que c’est de façon plus générale mon angoisse du temps qui passe qui ressort violemment à ce moment-là. Bref. Janvier démarre. Et je n’aime pas janvier, malgré les jours qui rallongent. Bouark. Vivement février. Mon angoisse s’évanouit au moment de l’éclosion des crocus et des premières jonquilles. J’adore l’éclatement des couleurs, jaune, violet, même si le printemps officiel est encore loin devant.

Dans le même temps, cette période est aussi celle de la programmation, de projets, des résolutions. Hier soir, mon homme m’a demandé « Qu’est-ce qu’on peut faire pour améliorer encore notre empreinte écologique? ». Bon ben déjà, que ce soit lui qui pose la question, ma fois, c’est une satisfaction énorme pour moi! Ensuite, il y a tellement de choses que nous pourrions faire, tellement. Mais dans la panoplie des gestes que nous sommes prêts à faire, en famille, la liste se réduit d’un coup.

Garder les bonnes habitudes

Tout d’abord, nous allons reprendre les bonnes habitudes mises de côté pendant la période des fêtes. Alimentation, déchets, achats, y’a de quoi faire, juste pour nous remettre sur les rails. Et l’hiver a mis à mal nos déplacements à pied dans la commune. Le réflexe voiture a repris de la vigueur : une autre bonne habitude à reprendre dès que le temps le permet.

Consommation de ressources et d’énergie

Nous pourrions faire un effort majeur je pense sur nos consommations d’énergie et de ressources : électricité, gaz, eau… Sujet à aborder en famille pour motiver les troupes. Avec un bémol connu d’avance : compte tenu du télétravail aux horaires extensifs de Monsieur, il sera difficile de séparer le perso du pro.

Déplacements…

Nos déplacements, ou nos envies de déplacements, sont loin d’être exemplaires. Nous avons (presque) été vertueux en 2021 : deux voyages lointains annulés pour cause de Covid. Or cette année, en septembre, notre ainée quittera probablement la maison pour ses études. Alors, si nous le pouvons, malgré la situation sanitaire, nous partirons tous en famille aux congés de février. Et je n’ai pas le cœur de ramener le sujet écologique de l’avion pour le choix de la destination…. J’ai juste posé la condition de prendre un hébergement qui soit aussi exemplaire que possible…

Et vous, comment vivez-vous ces périodes, de fête et de bonnes résolutions? Les gestes verts font-ils partie de vos bilans et objectifs?