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Les défis difficiles des congés d’hiver

22/02/2022 | Au quotidien, Bouger, Défis, Home et cultures, Projets, Vacances

Troisième édition pour moi, du jeu « Ma Petite Planète », qui s’est terminée lundi. J’avais découvert en juin le jeu, puis joué en mode « compet' » en octobre, dans une équipe de winners! Et avec une partie de l’équipe, rebelote cette fois-ci. En dernière minute. Ben oui, je n’avais pas prévu de jouer. Dans un monde sans épidémie, nous serions en effet partis en Thaïlande deux semaines. Nous avons annulé le voyage courant janvier compte tenu des circonstances.

Nous sommes partis dans le Morbihan, puis dans le Finistère quelques jours. Vu la météo, vacances en mode coquille fermée, sorties réduites aux brins de soleil, feu de cheminée, lecture. C’était très chouette, même s’il n’y a pas beaucoup de points communs avec la Thaïlande… Avec en toile de fond, ma liste de défis, à accomplir au maximum… Pas simple à combiner!

Le chauffage en hiver

L’un des défis, qui rapportait beaucoup de points, était de baisser à 19 degrés la température du chauffage dans le logement pendant les trois semaines du jeu. No way. Je suis déjà bleue comme une schtroumpfette avec deux gilets sur le dos en permanence, alors que notre thermostat est à 20 degrés. 20 degrés, c’est un compromis que nous tenons. Certes, ça ne ferait que 1 degré de différence, qui représenterait une diminution de l’ordre de 10% de la consommation de chauffage. Surement. Si le chauffage était gratuit et sans impact environnemental, je pense que 25 degrés me conviendraient bien. Donc 19 degrés, niet.

Je connais quelqu’un qui dit « quand on travaille, on n’a pas froid ». Alors je n’ai jamais dû travailler beaucoup de ma vie! Je n’ai que des souvenirs d’avoir froid pendant l’hiver, à l’école, au collège, au lycée, en école d’ing ensuite, dans les classes, dehors, quand j’allais chez des gens qui chauffaient peu leur maison… Et quand je reste longtemps devant un écran d’ordi, ce qui m’est beaucoup arrivé au cours de mon activité professionnelle, j’ai plutôt tendance à me refroidir qu’à attraper chaud. J’adore la proximité brûlante d’une cheminée. J’ai pris des douches froides pendant des années, pour ma santé et ma fermeté à une époque, pour essayer d’être moins frileuse enfin plus récemment. Sur moi, ça marche pas. Donc non, vraiment, baisser le chauffage en continu, pas possible.

Je n’ai donc pas du tout envisagé de faire ce défi. Par contre, nous réfléchissons à renforcer l’isolation thermique de la maison, dont la partie ancienne a plus de 30 ans. Nous allons faire faire un diagnostic approfondi, voir s’il est possible d’améliorer les déperditions d’hiver, et le confort d’été. Mais ça n’apportait pas de point dans le jeu d’avoir des intentions!

Les déplacements en hiver

L’hiver n’est pas ma période d’activité et d’enthousiasme la plus intense, surtout janvier. Et puis, vous conviendrez que la météo a été… ben hivernale en fait. Pluie, froid, ciel bas et lourd comme un couvercle…

En octobre, j’avais « joué le jeu », et fait mes 20 km à vélo pour gagner les points correspondants. Sortie très sympa en forêt automnale, sous le soleil et avec une température clémente, et en très bonne compagnie… Là, vraiment pas envie, mais alors pas envie du tout, d’aller me geler (je vous ai déjà dit comment je suis frileuse? Ah oui, juste au-dessus…), et de me faire mal au derrière sur un vélo, pour admirer des arbres nus, et des feuilles en cours de compostage, sur des routes humides et glissantes. Et non, je je ne suis pas du tout de mauvaise foi, et non, je n’en rajoute pas pour me justifier…

Pour ce qui est de la voiture, toujours en octobre, j’avais prévenu les gamins que je n’irais pas les chercher à moins de 5 km en voiture, et j’avais tenu mes engagements. Là, c’est mort. Toujours la météo. La voiture a tourné pour des distances parfois courtes, la nuit, sous la pluie… Et je n’ai donc pas validé les points, enfin si, mais en négatif (malus pour utilisation de la voiture à moins de 5 km).

Échantillonnage de météos des congés…

Zéro déchets en vacances

Alors, carton rouge hein, soyons honnêtes. C’est le même principe que pour l’alimentation. Notre rythme quotidien, en temps scolaire, a intégré de très bonnes habitudes quant aux déchets. Et souvent dès que nous quittons notre domicile, ces habitudes sautent!

C’est à nouveau une profusion de bouteilles plastiques :

  • eau gazeuse : nous emmenons rarement notre machine à gazéifier l’eau du robinet avec nous…,
  • jus de fruits : je n’emmène jamais en vacances mon extracteur de jus pour le petit verre de pomme-citron-carottes-céleri-gingembre du matin…

Les achats en vrac disparaissent ou presque. Les critères bio et local sont moins faciles à respecter, parce que nous ne faisons pas les courses dans les mêmes endroits.

L’usage des savons, ustensiles de toilette lavable recule nettement. Vous me direz que c’est simple d’emmener avec soi son savon. Juste que nous n’en avons pas pris l’habitude… Dans les hôtels, il y a toujours le nécessaire. Je note d’ailleurs dans les établissements une diminution nette des petits échantillons de gel douche et shampooing. Ils sont régulièrement remplacés par du gel-douche et shampooing en distributeurs rechargeables fixés au mur. Ce qui me semble positif, même si c’est sans doute anecdotique par rapport à l’impact environnemental des hôtels…

Consommation en vacances

Nous sommes aussi de très bons touristes. Lorsque nous sommes à l’extérieur, la tentation est là, de « ramener un souvenir ». C’est matériel, c’est cliché, c’est limite ridicule. Même si je fustige les « petits cadeaux » que je ne choisis pas. Et pourtant. Depuis plusieurs années, nous transformons au maximum cette tentation matérielle en occasion gourmande et/ou utile. Nous ramenons des produits locaux lorsque c’est possible, ou des objets utiles : des super casseroles d’un magasin d’usine en Italie, des planches à découper artisanales en bois, ou des vêtements locaux. Consommer des souvenirs « utiles » me déculpabilise par rapport à tous les objets ciblés pour les touristes, auxquels je n’échappe quand même pas complètement. Lors de notre escapade en Egypte en septembre dernier, nous avons ramené de jolis bibelots aux enfants… Difficile d’échapper à la tentation dans le souk.

Et là, pendant les congés, nous nous sommes laissé tenter par une lampe neuve dans une boutique de déco à Auray. Tentation quand tu nous tiens! Je n’ai donc pas validé les points « aucun achat d’objet neuf pendant les trois semaines »…

Vers des vacances plus vertueuses?

Ainsi, au total, entre hiver et vacances, il m’a été beaucoup plus compliqué d’accomplir un maximum de défis pour cette édition du jeu. Même si en ayant joué, j’ai sans doute eu un comportement plus vert que si je n’avais pas joué du tout! Et au final, j’ai fait un score très honorable, et meilleur que celui de juin dernier, en ayant l’impression de moins m’impliquer : donc, j’ai progressé!! Et notre équipe, de warriors de l’écologie, qui jouait « juste histoire de jouer hein », a fait un excellent score au classement!

Par ailleurs, ça me fait réfléchir sur comment améliorer notre bilan vacances. Sur la partie déplacements, l’épidémie nous y a aidés malgré nous, puisque nous avons annulé trois voyages lointains en avion en un an. Super pour l’écologie et les finances, un peu moins pour le moral des troupes, qui attendaient ces occasions avec une certaine impatience. Bilan : nous avons reporté un des voyages aux vacances de Pâques. Donc bilan carbone pas beau du tout en avril.

Quant aux autres aspects, d’alimentation et de déchets en vacances, prise de conscience faite, ce qui est déjà un premier pas, le reste à suivre. Pour l’immédiat, on va reprendre déjà le rythme scolaire et toutes les bonnes habitudes qui l’accompagnent, dont, pour moi, celle de publier régulièrement ici!!

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