Sélectionner une page

To be or not to be… écolo?

12/04/2021 | Progression, Questions, émotions

Les moteurs conscients ou inconscients d’une démarche de changement vers une vie plus respectueuse de la planète

To be or not to be? Une opposition entre un mode de vie qui serait « écolo » et un mode de vie «  non écolo », genre « toi oui, toi oui, toi non… » ? Je n’y crois pas, je suis convaincue que chacun, tel Monsieur Jourdain faisant de la prose sans le savoir, participe déjà à l’effort massif et nécessaire pour réduire nos impacts environnementaux respectifs. Reconnaissez-vous ci-dessous un ou plusieurs de vos motifs? Pas de bonne ou de mauvaise raison, plusieurs réponses possibles, et les exemples donnés dans un motif peuvent souvent en illustrer un autre…

Quelques moteurs possibles pour être « écolo »…

  • par nécessité économique : vous coupez les robinets et éteignez les lumières (« c’est pas Versailles ici hein! »), prenez le bus, pistez toute source de gaspillage, privilégiez le seconde main…
  • par souci d’économie frisant la radinerie : vous avez coupé le chauffage dans votre appartement car la petite vieille du dessous vous chauffe. Vous faites les déchetteries pour récupérer gratuitement ce dont les autres ne veulent plus : « regarde cette bassine, comme neuve!! » (et vous l’ajoutez sur la pile de 12 bassines déjà stockée sous votre évier… moi je fais ça avec les tissus). Vous faites des soupes de fanes et d’épluchures de légumes (on ne va quand même pas jeter toutes ces vitamines). Vous ne tirez la chasse d’eau qu’une fois par jour (quel gaspillage sinon!)…
  • par effet de mode : la boutique bio est « the place to be ». Les cotons démaquillants lavables, sacs de vrac et beewrap sont « so cute ». Le vintage est super tendance, pour les fringues, les meubles, la vaisselle. Y’a pas plus hype que de se déplacer en vélo. Et il faut cultiver ses tomates pour ne pas être out? Vous en êtes!
  • par admiration : Vous avez un crush total pour Dion, Cyril Dion, pas Céline (enfin aussi, mais dans un autre domaine que l’écologie!). Votre égérie est Greta Thunberg (quelle fraicheur!). Et vous faites tout pour être digne de leur attention…
  • par habitude : vos parents étaient de la première génération d’écolos, végétariens, cyclistes, économes, fuyant le plastique. Et vous trouvez ça normal. Ou vos parents étaient profs, comme dans la chanson de Vincent Delerm, et le 17 degrés ambiants toute l’année ne vous dérangent plus depuis longtemps. A moins que vous n’ayez adoré votre grand-mère campagnarde. Ses méthodes et son bon sens économe font partie de votre ADN.
  • par flemme aigüe et craderie : vous pratiquez le zéro déchet par flemme de sortir les poubelles. Vous faites pipi sous votre unique douche du dimanche, et portez les mêmes fringues du lundi au dimanche. Vous réutilisez le même verre et la même tasse plusieurs jours d’affilée… Alerte rouge quand même pour vos concitoyens sur l’odeur que vous pourriez dégager quand vous sortez de chez vous…
  • par amour pour les grands espaces : vous ne respirez qu’au sommet d’une montagne, ou au large sur votre voilier, et êtes terrifiés de voir l’impact de l’humain sur la beauté de la terre. Vous agissez en conséquence.
  • par solidarité humaine et animale : vous pleurez quand vous voyez les videos de dauphins morts étouffés par du plastique ou de tortue ayant sniffé une paille. Vous avez mal au ventre en regardant les reportages des décharges aux Philippines ou au Ghana, engendrées par l’export de déchets des pays européens… Impossible de rester indifférent.
  • par défi : vous sortez d’un défi 30 jours « zéro déchet » (top, vous avez appris pleins de choses). Vous avez participé au défi de la semaine mobilité en septembre dernier en allant en vélo tous les jours au boulot (tiens, ça se fait finalement). Et vous êtes inscrit pour « le mois végétarien » en mai. Sans parler du jeu « Ma Petite Planète », auquel vous êtes fidèle!
  • par finesse de goût : cuisiner des produits bruts, frais et bons est une évidence pour vous, et vous privilégiez vos producteurs locaux, que vous avez soigneusement sélectionnés sur la qualité de leurs produits et leur démarche engagée.
  • par amour du bricolage : vos doigts frétillent dès que vous voyez un objet qui mérite réparation. Colle, tournevis ou machine à coudre sont vos complices quotidiens. Votre famille et vos amis vous sollicitent pour leur grille-pain en panne, leur fermeture éclair cassée, la chaise bancale… Vous n’avez pas votre pareil pour détourner un objet devenu inutile vers un autre usage. Vous êtes triste quand il s’avère que l’opération n’a pas suffi à maintenir en vie les objets…
  • par angoisse : vous suivez attentivement les actualités et avez développé une éco-anxiété. Seul moyen que vous ayez trouvé pour la contenir : agir.
  • par vocation ou mission : vous êtes tombé dans la marmite de l’environnement un jour de lycée, lors d’une visite « portes ouvertes » à l’IFREMER de Plouzané, et ça a été le fil (parfois décousu) de votre cheminement depuis. Vous alliez vous recueillir dans les rayons de la boutique bio Satoriz à Grenoble, sortant avec un mini panier de pâtes et de pain, seuls aliments accessibles pour votre porte-monnaie étudiant, en vous jurant qu’un jour, vous y feriez vos courses.

Quels que soient vos motifs, félicitez-vous, chérissez-les et continuez. Et quelle autre motivation vous a posé question ci-dessus, en mode « ah ben ça, ça pourrait être moi? »

v

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Inscrivez vous à ma newsletter

Inscrivez vous à ma newsletter

Un récapitulatif,
une à deux fois par mois,
des articles parus?
Inscrivez-vous à ma newsletter!

Votre inscription a bien été prise en compte