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Upcycling de bureau, suite et fin

03/03/2022 | Bricolo-bricolage, Projets

Après mes essais de ponçage et mes déboires avec la peinture à la craie, suite du chantier : les finitions du plateau, et l’installation à son emplacement réservé!

Le huilage du plateau

Bon, une fois la peinture traitée (et restée fragile…), au tour du plateau. Son bois marqueté était mis à nu. J’avais choisi une huile à parquet (oui, je veux que le bureau supporte un usage intensif…), à la fois transparente et légèrement blanche.

Première couche… et mise en évidence, grâce au « légèrement blanc » de l’huile, de toutes les rayures que j’ai imposées au plateau avec la ponceuse. Avant de huiler, je ne les voyais pas, je ne les sentais pas sous la main, rien, invisibles. Et là, hop, méga-visibles, marquées. Oh ben mince alors. J’ai hésité. Puis j’ai ressorti mes feuilles de ponçage et mes cales. Comme j’avais passé une première couche d’huile, il a fallu deux fois plus de papier pour reponcer le plateau.

Remis à nu une deuxième fois. Bien lissé, bien tout comme il faut. Puis une deuxième « première couche d’huile ». Re-belote. Les rayures sont toujours là, un peu atténuées certes grâce au re-ponçage. Et j’ai choisi LE produit qui les révèle magnifiquement. Bon, je ne vous cache pas que je commençais à en avoir marre, et à me décourager. J’ai donc poursuivi en l’état, en me disant que les marques seraient la trace de mon apprentissage un peu désastreux de la ponceuse. Et comme c’est mon bureau, si ça me convient à moi en l’état, let’s go!!

Le plateau et ses immanquables traces de ponçage, surtout lors de la première « première couche ». J’ai décidé qu’au final, tout est question de point de vue : des rayures? Où ça? Non, des traces historiques chers lecteurs!

Déménagement et installation

Plusieurs couches d’huiles, égrenées et lustrées. Voilà. Le bureau était prêt. Il ne restait plus qu’à lui faire grimper deux étages, du sous-sol au premier… Le voisin (oui, le même que celui des brosses en nylon, il est super notre voisin) est venu aider mon homme à monter la bête. Les pauvres, ils en ont bavé. Et là, trop contente, bureau installé. Il reste encore les nouveaux boutons des tiroirs à installer, car je dois d’abord recouper leurs tiges. Ah oui, je n’avais pas prévu de remettre les lourdes poignées ultra-travaillées.

Mais même sans poignées, je peux déjà investir mon nouveau poste de travail. Trop fière. Je m’active, je range, je remplis les tiroirs, j’en profite pour faire un peu de tri. Si, si, c’est possible de refaire du tri six mois après un déménagement. J’installe mon ordi, ma chaise, mes pots à crayon, ma lampe, mon petit bazar. Indispensable le petit bazar, je n’arrive pas à faire sans et à l’éliminer, j’en ai toujours un petit tas!

Le coup du tiroir…

Et là, inauguration, tadam! Je m’assois à MON bureau. Surprise!! Mes jambes se coincent sous le tiroir du milieu, et je ne peux pas m’assoir complètement face au bureau. Je bugue, je vérifie, je me penche pour regarder sous le bureau, il y a surement une explication. Non, tout est bien en place… Ça alors. Je pourrais descendre l’assise de ma chaise, vu qu’elle est réglable. Mais j’ai horreur d’avoir les coudes remontés au niveau des oreilles pour taper au clavier… Conclusion horrible arrivée à ce stade : ce bureau est extrêmement inconfortable! Et je réalise que je ne m’étais jamais assise devant, avant de l’embarquer, de le poncer, de le repeindre une fois, deux fois, trois fois. Vous imaginez mon air interloqué?

J’appelle Paris « Eh t’as vu, je t’ai envoyé des photos de votre ancien bureau relooké? (…) mais on peut pas s’assoir au bureau en fait? ». Et là, révélation : « Ah ben je t’avais pas dit? C’est pour ça qu’on n’en voulait plus, je ne pouvais jamais mettre mes jambes en-dessous, et j’étais toujours assise de travers ».

En haut : installé pile poil à sa place… Horreur, malheur, mes genoux ne passent pas sous le tiroir central!!! A gauche, en bas : re-terrassée la bestiole, scie-scie le tiroir et ses montants, et hop, raccords ni vus ni connus. En bas, à droite : un bureau, un peu moins Versailles certes, mais où je peux passer mes jambes!!

Qu’à cela ne tienne. C’est mon bureau, et ça va le rester. Mais en mode confortable. Hors de question de redescendre la bestiole dans le sous-sol. Je monte donc à l’étage tout le matériel que j’imagine nécessaire pour rendre le bureau confortable : protections de sol, scie, marteau, pinceaux, pot de peinture. Et comment donc le rendre confortable? En enlevant le tiroir du milieu, ses montants et sa traverse! Le bureau retrouve une posture sur le dos, le temps de couper, enlever, lisser, faire les raccords de peinture, une couche, deux couches. Et voilà enfin mon bureau opérationnel et confortable. Un peu moins stylé Versailles que dans sa version originale certes. Et un peu plus dans une version inimitable! Sous laquelle je peux installer mes jambes.

L’upcycling de meubles, c’est pas fini

Avant, puis après. J’adore ce type de transformation.

Voilà. Seconde main relooké. J’avais besoin d’un vrai bureau. Ça tombait donc bien. Le lien avec une vie plus verte? Ben j’ai évité d’acheter un meuble neuf! Qui aurait sans doute été d’une grande surface d’ameublement, en copeaux pressés bourrés de colle recouverts d’une couche de plastique, venant de l’autre bout du monde… Bien sûr, il faut du matériel pour rénover. L’impact d’un relookage est cependant bien moindre que celui de la fabrication d’un meuble neuf, en ressources, en pollution, en transports… Et encore, je n’ai pas cherché à utiliser des peintures vertes à tout prix pour ce chantier. Une amélioration possible.

Après tout ça, vous vous dites « eh beh elle est pas prête de recommencer ». Alors… il y a un autre bureau qui attend dans la cave, ainsi qu’un petit meuble de rangement que j’ai récupéré chez des copains. Il appartenait à la grand-mère, ils n’ont pas demandé à l’avoir, il les embête, zou, du vent… et je l’ai intercepté. Donc j’ai encore des chantiers dans la cave, et de quoi me faire la main pour perfectionner mes méthodes, et surtout l’étape ponçage!!

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