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Veggie, défis et vacances

21/02/2022 | Alimentation, Au quotidien, Défis

Troisième édition du jeu Ma Petite Planète pour moi. Toujours avec une série de défis veggie. Pas de boeuf pendant trois semaines, une semaine veggie, trois semaines veggie… Cette édition du jeu a été plus poussive pour moi. Les vacances de février pendant le jeu m’ont rendue nettement moins efficace dans les défis, entre autres sur l’aspect veggie…

En temps normal, je l’ai déjà expliqué, nous mangeons très peu de viande et de poisson. Et pris dans notre rythme hebdomadaire, avec une liste de courses calée et habituelle, nous ne pensons même plus à regarder au rayon boucherie ou poissonnerie. Alors, la chanson n’est pas exactement la même en vacances, pour plusieurs raisons. Tout d’abord soyons clairs : en vacances, ce n’est pas notre priorité et notre souhait de manger veggie à tout prix. Sauf que là, j’étais en défi et en plein jeu. Ensuite, nous ne faisons pas les mêmes repas ou les mêmes courses pendant les vacances, et certaines tentations sont… ben tentantes, et nous nous laissons volontiers tenter!! Enfin, nous mangeons beaucoup plus souvent à l’extérieur.

Courses alimentaires de vacances

Je ne sais pas vous, mais nous ne faisons pas les courses de façon identique lorsque nous sommes chez nous, en temps normal, et lorsque nous sommes ailleurs.

Retour au supermarché

Déjà en temps normal, nous avons nos habitudes à la Biocoop. Or l’offre en magasins bio reste bien moins large que celle de supérettes. En sortant de notre cadre habituel, nous retrouvons donc très souvent des habitudes de supermarché, et donc une offre de supermarché. Avec une certaine joie et une curiosité certaine. Et je réalise, au-delà du veggie, à quel point il est difficile de s’extraire du système de consommation en continuant à faire ses courses hebdomadaires dans ce genre d’endroits. A quel point il est difficile de se sensibiliser à une alimentation simple et saine, au local et de saison, au zéro déchet, à une consommation raisonnable, dans ces temples consuméristes. Si vous êtes prêt, je vous supplie d’essayer au moins une fois de faire vos courses dans un magasin bio, ça change tout!

Tentations gastronomiques locales

Je me moquais des viandards et de leurs arguments. En vacances, je les rejoins totalement sur l’aspect gastronomie…

Dans ces moments-là, nous avons tout simplement envie de manger différemment et de déguster certains produits. De la charcuterie et du fromage locaux lorsque nous sommes partis en Italie les deux étés précédents. Et pour ces vacances-ci, lorsque comme souvent nous sommes dans le Finistère Nord, de l’andouille au lard et des coquilles Saint-Jacques fraîches… Ou du poisson de la pêcherie de Portsall. Et comme c’était encore l’hiver, une bonne raclette accompagnée de sa charcuterie. Alors j’ai résisté à toutes ces tentations carnées ou marines car je n’avais plus le choix pour gagner les points : dernière semaine avant la fin du jeu! En dehors du jeu, je me serais régalée, et ça m’a bien coûté de regarder les autres le faire!

Mais en dehors du jeu, je n’imagine pas trop pour l’instant me priver volontairement de certaines spécialités de viande ou poisson lors d’un déplacement dans une région gastronomique. Faire attention à la provenance artisanale, locale, éventuellement bio, oui. S’en priver, non.

Manger à l’extérieur en mode veggie

En vacances, nous mangeons aussi beaucoup plus souvent à l’extérieur. Ce qui, en période de défi veggie, peut relever du parcours du combattant. Je ne parle même pas de trouver des restaus entièrement veggie, juste d’avoir le choix. Près de chez nous, lorsque nous mangeons dehors en mode « cantine-car-pas-envie-de-faire-à-manger », nous allons à la cafétéria de la Biocoop (qui est entièrement veggie pour le coup).

J’exclus de notre quête veggie les cas où nous sommes invités chez des personnes que le veggie n’a pas encore touchées, et ne touchera peut-être jamais. Nous n’avons aucune intention de nous mettre en mode « strict » et « rigide » veggie. Et nous avons donc plaisir à manger un rôti bien cuisiné ou un poisson bien préparé par nos hôtes. Et je remercie infiniment au passage ma soeur et ma mère. Elles savaient que j’étais en mode « jeu » et m’ont proposé des menus adaptables en végétarien!

Bref, en territoire maîtrisé, manger veggie, ça va. Mais manger veggie en terre inconnue… Alors, non pas que le Morbihan soit si inconnu que ça pour nous. Mais nous n’y maîtrisons pas les adresses de petites tambouilles du midi où bien manger (très important, le « bien manger »), tout en ayant la possibilité de manger veggie.

Parfois ça marche bien

Nous nous sommes bien fait plaisir dans un restaurant que je recommande vivement, « le Petit Goustan », sur le port de Saint-Goustan. Ouah, j’en revenais pas! J’ai expliqué à la serveuse le défi végétarien en cours et mon souhait de valider les points. Et l’équipe du restau a joué le jeu. Mon entrée a été végétalisée par les cuistots. Et en plat, j’ai pris la version veggie proposée au menu (surprise du chef). Et fait, c’était tous les accompagnements des différents plats, présentés dans des petites assiettes. Ça faisait un peu self japonais, j’ai adoré.

Un multi-plat veggie, incluant une guimauve d’oignons, un tartare de champignons, un cru-cuit de chou-rouge, des pressés de poire/rutabaga et ananas/panais, des scorsonères (au milieu au premier plan, je ne connaissais pas), et pleins d’autres petites choses délicieuses.

Parfois ça marche moins bien

Nous avons aussi mangé un soir au restaurant de notre hôtel, avec des amis de Paris retrouvés là par un de ces hasards formidables que la vie nous sert. Cette soirée était inattendue, précieuse, chaleureuse, mais le menu… Goûteux certes, mais il était franchement difficile d’y manger veggie. Il y avait bien un plat proposé, mais aucune entrée (et je préfère le salé au sucré…). Et comme le plat proposé ne me tentait pas (trop de fromage), j’ai laissé tomber le défi veggie pour cette fois-là, et j’ai recommencé le lendemain.

C’est une des remarques que j’ai d’ailleurs sur les choix veggie dans les établissements dont ce n’est pas le coeur de conviction : il est très fréquent que les options veggie proposées soient blindées de fromage et produits laitiers à la place! Et comme je limite le plus fortement possible les produits laitiers aussi, ça complique les choses pour moi. Méga-chiante la nana me direz-vous? Yes, j’assume, mes quelques convictions et une attention quotidienne à ma santé…

Vers des vacances plus veggie?

Je vois bien que je suis de plus en plus sensible à l’aspect veggie, en vacances ou lorsque je mange à l’extérieur. Tout dépend aussi de l’offre possible en dehors de l’option veggie. Si j’ai l’impression de « rater une opportunité », j’aurais du mal à me cantonner à une salade composée ou un plat de légumes. Manger veggie dans un super bon restau gastronomique, c’est se priver de super bons produits bien cuisinés, et de toute façon, ce n’est souvent pas possible. Manger veggie dans une sandwicherie, une crêperie ou une pizzéria, je n’ai pas l’impression de rater grand-chose, et je le fais volontiers!

Et vous, où en êtes-vous de votre consommation de protéines animales? Est-ce un sujet qui vous interpelle?

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