Quand je m’arrange avec la réalité, quand je négocie avec moi-même, quand des défis inattendus apparaissent…
Défi végétarien de janvier : à la maison, hein, pas au restau…?
J’ai mangé avec un ancien collègue chez Bretone, the place to be à Rennes depuis décembre. L’ancienne maison Odorico, transformée en restaurant. Si vous êtes dans le coin, allez-y pour le décor. Il est original, puisque c’est une maison de ville, et historique, puisque les sols, les murs de l’escalier, l’ancienne salle de bains transformée en boudoir, sont couverts de mosaïques réalisées par Odorico himself. Et pour la carte, c’est une crêperie, sympa, qui fait aussi des plats du jour le midi.
Je vous disais que mon ainée a proposé un défi végétarien pour janvier. Bon, j’avais immédiatement rebondi en disant que nous n’achèterions pas de viande ni poisson à la maison, sans souci. De là à se contraindre à la cantine pour les enfants, ou lorsque nous sommes invités, il y a un pas. Mon fils a annoncé vendredi, tout contrit et rigolard à la fois, qu’il n’a pas résisté aux travers de porc rôtis au miel, à la cantine. Ben oui, pour une fois que la viande était appétissante! Et l’autre midi, en plat du jour chez Bretone, y’avait, entre autres, du magret de canard servi avec un assortiment de légumes incluant des marrons… Bon ben j’ai fauté. Et c’était fort bon.
Passer au savon… ET garder les flacons
J’ai raconté comment nous sommes passés au savon. Oui, j’aurais pu préciser, au savon en remplacement du produit douche. Mais quid des flacons plastique qui ne sont pas du produit douche? Mon fils a choisi un shampooing solide la dernière fois qu’il nous a accompagnés pour faire des courses, ça, c’est fait. Mon mari et moi tournons avec le shampooing en flacons rechargeables de la Biocoop, et avons donc fortement réduit la quantité de produits que nous avons dans notre douche.
Et il y a les filles… Alors les filles ont leur domaine, leur salle de bains. J’y passe, sans trop m’attarder. Trop de bazar pour moi, des fringues qui traînent partout, des affaires, du maquillage, ça déborde, c’est pas beau!!! J’ai quand même passé mon nez dans leur douche l’autre jour, une affaire de ménage je crois. Et là…. bon ben, les filles utilisent effectivement du savon pour se laver le corps… et pleins d’autres produits!! Ma doué béniguette (interjection du tout puissant en breton phonétique), je suis tombée, alors pas de ma chaise car je n’étais pas assise, mais dans l’esprit… enfin, vous voyez quoi. Pour le minimalisme, faudra repasser. Exactement le genre de rebord de douche ou de baignoire que j’espérais ne plus voir chez nous!! Y’a encore du boulot.
Défi inattendu : poubelle jaune
Le camion pour la poubelle jaune passe chez nous toutes les deux semaines. J’ai un rappel dans mon agenda pour penser à la sortir sur la plateforme de rassemblement des containers. Car, même si nous avons beaucoup diminué notre production de déchets plastiques, je veille à ne pas oublier le passage du camion : deux semaines, c’est long!
Et là, y’a eu un mic mac, je pensais qu’elle avait été sortie… Et quand on veut croire quelque chose, on ne voit pas la réalité, n’est-ce pas? Je n’ai donc pas fait attention que la poubelle jaune était dans le garage, j’ai cru qu’elle avait été sortie. Puis, quand je l’ai vue dans le garage, j’ai cru qu’elle avait été rentrée par une bonne âme, genre « miracle, je n’ai plus besoin de râler, rappeler, redire, ou faire moi-même, ça finit par se faire sans moi, alleluia! ». Bon, j’entends d’ici les commentaires : oui, je pourrais avoir une tendance à croire au père Noël…
Bref, vous l’aurez compris, on a raté le camion-poubelle et la poubelle jaune est pleine. Grounf. Défi inattendu de janvier, tenir deux semaines de plus avec une poubelle jaune déjà bien garnie, entre autres des bouteilles de jus des vacances en famille!
Alors, on me glisse dans l’oreillette qu’il y aurait eu un souci pour les voisins également, puisque toutes les poubelles jaunes sont pleines, et encore sorties sur la plateforme. Je me suis donc dépêchée de sortir notre container. En attendant de voir si c’est une modification de semaine du calendrier (et nous n’aurions à tenir que trois semaines?), ou si c’est un raté.
Réparations et reprises : oui! Acharnement : non!
Dans mes accomplissements des vacances, y’a la disparition de ma pile des vêtements « à repriser ». Ces pièces qui s’amoncellent sur mon coin couture, car ils ont besoin d’une petite réparation, un bouton, un accroc, une couture qui a lâché. Ce sont ces derniers qui ont ma préférence, car une fois que la machine est allumée, zioum, ces réparations vont vite. J’aime beaucoup moins les accrocs qu’il faut reprendre à la main. Bref.
Et j’ai trouvé « ça » (non, rien à voir avec le film, quoiqu’en termes d’horreur…) dans la pile, un pantalon de pyjama porté et reporté, sachant qu’il était de seconde main déjà (l’heureuse propriétaire initiale se reconnaîtra!). Bon, alors, je suis pour les réparations de vêtements qui en valent la peine quand même hein. Quand le bout de chiffon à réparer vaut moins que le fil qu’il faudrait pour le repriser, j’arrête!! Peut-on être d’accord qu’arrivé là, il est normal de dire « il a vécu, RIP dans la boîte à chiffons »?
Voilà. Et vous, toujours à 100%, ou des petits arrangements aussi avec les gestes verts?
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