Sélectionner une page

Vers une vie plus verte…

29/04/2021 | Progression, Questions, émotions

… regarder devant ou derrière?

Dans une démarche de progression verte familiale, faut-il que je me rassure en observant les personnes qui sont moins actives que nous, ou dois-je me motiver en prenant modèle sur les (nombreuses) personnes qui sont bien plus avancées sur la question?

Vers une vie plus verte, motivation et dépit

Nous progressons depuis plusieurs années sur les questions environnementales. J’en ai fait un projet (ce blog!), et au quotidien, j’en parle lorsque je sens que mes interlocuteurs peuvent être intéressés. Je reçois beaucoup d’encouragements, de propositions de sujets, de remarques constructives. Mon entourage amical proche est dans la grande majorité des cas bien plus en avance que nous sur des démarches de réduction de déchets, d’achats raisonnés ou de seconde main, et de réduction globale de leur impact environnemental. Et j’observe que beaucoup de ces personnes trouvent normal tout ce qu’elles font, voire n’ont pas conscience qu’elles sont pour moi exemplaires…

Ces discussions ont un double effet « kiss cool ». Elles me boostent à fond sur ma motivation pour progresser, me donnent des idées sur lesquelles me renseigner, ou à mettre en oeuvre, et donc accessoirement, nourrissent la liste des sujets de posts pour ce blog… Et me dépitent parfois par rapport à l’impact encore énorme que notre famille génère, dans tous les domaines, et par rapport au chemin infini qu’il nous reste à parcourir vers une vie vraiment respectueuse de notre planète.

Exercice de félicitations

Lors de ces moments de dépit, je pratique alors ce que j’ai appris en développement personnel. Je l’avais lu une première fois auprès de Christophe André, sans en comprendre l’importance. Puis je l’ai réappris auprès de psys et de coachs. Au lieu de me fustiger de tout ce que nous n’avons pas encore fait, je me félicite du chemin que nous avons déjà parcouru… Evidemment, cela s’applique à tout domaine! Si vous connaissez déjà et êtes bien conscients de vos accomplissements, nickel, félicitez-vous!

Si ce n’est pas le cas, pour en prendre conscience, de ce chemin parcouru, l’un des moyens, pas hyper glorieux peut-être, mais rassurant pour l’humain que nous sommes, et que Christophe André décrit dans l’un de ses ouvrages, peut consister à observer « pire que soi » (et ça peut être notre « nous du passé »!). Et pour l’instant, je n’ai pas trop de mal à me rassurer sur « il existe des personnes « pire que nous » sur leur impact environnemental ».

J’observe deux écueils possibles sur cet exercice de satisfaction personnelle, encore une fois quel que soit le domaine, pas seulement celui d’une vie plus écologique : juger les autres, et se complaire dans l’immobilisme.

Prendre conscience du chemin parcouru et se rassurer en observant ceux qui sont « derrière »

Il ne s’agit pas de juger, seulement de constater, que nous en sommes tous à des points différents du chemin, et de reconnaître le point où nous en sommes, sans le glorifier, et sans le minimiser non plus.

Si je ne veux pas basculer dans un pessimisme et une amertume profonds et irrémédiables sur l’humanité (ce qui peut m’arriver quand je suis de trop près l’actualité), je crois fermement au principe que chacun fait ce qu’il peut, du mieux qu’il peut, de là où il est, avec sa conscience du sujet. D’aucuns diront que je vis dans le monde des bisounours avec une vision pareille, c’est mon choix. L’essentiel est que chacun se mette en mouvement, de là où il est, avec les moyens dont il dispose, et la vitesse qu’il peut donner au mouvement.

Et concernant une vie plus écologique, c’est mon objectif à travers mes publis, que de partager de la conscience sur le sujet d’une vie plus écolo. Comme je l’ai dit dans mon post sur « to be or not to be ecolo », nous avons tous des motifs ou des moteurs qui nous font déjà réduire, de façon consciente ou non, notre impact environnemental.

Evaluer le chemin à parcourir, et se motiver en prenant modèle sur ceux qui sont « devant »

Le deuxième écueil de ces félicitations, c’est de se complaire dans un immobilisme justifié à grands coups de « mais t’as vu Bidule, ou la famille Machin, ils font ci ou ça, je fais mieux ou plus qu’eux, alors ma fois, je suis très bien là où je suis ». Au delà du fait que « la vie, c’est comme le vélo, quand on n’avance pas, on tombe », on tombe aussi surtout si l’on persiste à regarder « derrière ». Je suis convaincue que l’immobilisme amène une décrépitude et une rigidité qui au final ne sont pas de l’immobilisme mais de la régression…

Et sur le sujet d’une vie plus écolo, je remercie infiniment nos amis ou mes sources d’inspiration, qui sont « devant nous » , et qui jouent le rôle de moteur, de locomotive, et alimentent ma motivation pour notre progression vers une vie plus verte.

Et vous, comment gérez-vous votre motivation et votre progression? Qui sont vos modèles?

v

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Inscrivez vous à ma newsletter

Inscrivez vous à ma newsletter

Un récapitulatif,
une à deux fois par mois,
des articles parus?
Inscrivez-vous à ma newsletter!

Votre inscription a bien été prise en compte